Lorsque le virus du SIDA se propage dans l’organisme, il provoque l’anéantissement des Lymphocytes CD4+. Ces cellules sont essentielles pour assurer la coordination et l’activation du système immunitaire. Zoom sur l’action principale du virus du SIDA.
La principale action du virus du SIDA
Le virus du SIDA a pour action de s’attaquer aux lymphocytes T auxiliaires ou CD4+, afin d’anéantir progressivement la réponse immunitaire du corps humain. Après avoir pénétré l’organisme par les muqueuses, il s’attaque au système immunitaire. La contamination peut se faire par voie sanguine, sexuelle ou de la mère à l’enfant via le fœtus.
Selon les estimations, environ 30 000 individus en France sont porteurs, sans le savoir, du VIH/Sida. Le dépistage du VIH est de ce fait devenu un enjeu majeur de santé publique. Un autotest VIH fiable est à envisager en cas de suspicion d’une infection par le VIH/Sida. Ce type de test s’effectue en toute discrétion à domicile.
Le virus du SIDA peut entrer ainsi dans l’organisme par le biais des petites plaies ou des blessures au niveau des muqueuses ou de l’épiderme. Une fois entré, il se déplace grâce au sang jusqu’aux ganglions lymphatiques. Ces derniers sont chargés de la formation des cellules protectrices du système immunitaire. A l’intérieur des ganglions, le virus peut se propager rapidement à travers les organes du corps en infectant un maximum de cellules.
Après avoir été infectées par le virus, les cellules du système immunitaire vont mourir de manière extrêmement rapide. Et même si le corps se met à produire quotidiennement de nouvelles cellules, le virus déjà présent va les infecter, puis les détruire. Sans un traitement adapté, les défenses immunitaires vont s’épuiser sur le long terme.
A savoir sur le fonctionnement du virus du Sida
L’immunité est constituée par l’épiderme et les muqueuses. Les cellules du système immunitaire sont chargées de protéger l’organisme des microbes et des infections. En s’attaquant au système immunitaire, le VIH/Sida est considéré comme extrêmement dangereux.
C’est grâce à sa structure qu’il infecte et détruit certains globules blancs, comme les lymphocytes T4 ou CD4. Sur la membrane cellulaire qui enveloppe le virus se trouve une protéine. C’est grâce à cette protéine que le VIH/Sida pénètre dans le lymphocyte.
Pour détruire les cellules, le virus du SIDA va modifier leurs fonctions. Une fois dans la cellule, l’enveloppe du virus laisse place au noyau. De là, la cellule va modifier son activité biologique en priorisant la synthèse des protéines virales et des nouveaux codes viraux. Cela va favoriser le développement de nouveaux virus.
Chez les individus infectés, la quantité de lymphocytes et de cellules diminue considérablement. Cette chute du nombre de globules blancs provoque une incapacité de l’organisme à lutter efficacement contre les agents pathogènes. Suite à cela, l’individu infecté par le VIH/Sida développe d’autres infections, comme la tuberculose.
En résumé, le SIDA représente la phase ultime de l’infection provoquée par le VIH. Ce dernier détruit progressivement la capacité du corps à se protéger efficacement contre les infections.